Tear gas attack on the jungle again / Tirs tendus de gazs lacrymogènes dans la jungle

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Yesterday, (7th October) early evening, there was again teargas fired into the Jungle as there was a traffic jam on the motorway.

To stop people jumping on to lorries, police in full riot gear stood in their way to the entrance to this mortorway. There was crowds of people standing around aiming to cross on the motorway and into UK. The atmosphere changed, as the first round of tear gas was fired and the crowds dispersed. People gathered again and fought back with stones. This included many minors. As crowds grew, another round of tear gas was fired, the crowd dispersed and then slowly gathered again. This occurred repeatedly for over an hour. At one point there was music and dancing however as the crowd grown bigger and more gas was fired. At least 8 or 9 rounds of tear gas was fired, each time further into the jungle.

The police were also shooting the gas canisters directly at people, which is illegal in France. One man, at least was hit in the chest at quite short range from a canister.They were also deliberately aimed into people’s homes as gas canons were fired in direction of the Eritrean area on repeated rounds of tear gas. This extreme police violence happened indiscriminately and many children were amongst those where tear gas was fired.

It shows again not only the frequent and severe police violence but also that those without papers are those really challenging Europe’s border regime.


Hier (7 octobre), en début de soirée, comme il y avait un embouteillage sur l’autoroute, des gaz lacrymogènes ont été tirés dans la jungle.

Pour empêcher les gens de monter dans les camions, des policiers en tenue anti-émeute se sont postés sur la bretelle d’accès de l’autoroute. Tout autour, il y avait une foule de gens cherchant à traverser l’autoroute et à se rendre au Royaume-Uni.

L’atmosphère a changé lorsque les premières salves de lacrymogènes ont été tirées et que la foule s’est dispersée. Les gens se sont rassemblés de nouveau et ont résisté en lançant des pierres. Beaucoup de mineurs étaient présents. Alors que la foule grandissait une seconde salve de lacrymogène a été lancée par les flics, la foule s’est encore dispersée et s’est ensuite de nouveau regroupée. Ça a continué comme ça pendant plus d’une heure. À un moment donné il y avait de la musique et les gens dansaient au fur et à mesure que la foule grossissait et que plus de gaz lacrymogène était tiré.

Au mois 8 ou 9 salves de lacrymogènes ont été lancées, chaque fois plus loin dans la jungle. Les tirs ont été délibérément orientés en direction des maisons, vers la zone érythréenne. La manière dont les policiers utilisaient leurs armes est d’ailleus illégale, procédant à des tirs tendus. Une personne a été touchée par un cartouche en pleine poitrine tirée à courte distance.

Cela montre une nouvelle fois les violences policières fréquentes et graves, mais aussi, que ceux qui n’ont pas de papiers sont ceux qui défient vraiment le réfime européen des frontières.